Trekiteasy

Ni hao ma ? (ou “comment va la vie dans vos chaumières dispersées de part le monde ?”)

Je vous laissais digérer tranquillement les fêtes de fin d’année avant de vous aggresser de nouveau avec un nouveau mail sentant bon les tropiques et le sable fin.
Meilleurs voeux pour cette année du rat qui arrive bientôt.

Me voilà donc débarqué à Singapour depuis quelques semaines, accueillis à bras ouverts par un air chaud et humide typiquement equatorial. Les averses diluviennes viennent rafraichir l’ambiance de temps à autres. En tous cas, je vais rentabliser mes shorts et tongs dans la région !

La ville est assez particulière, pleine de “shopping malls”, centre commerciaux géants, tous les 60m, et de “food courts”, ensemble de tout petits restaurants proposant chacun 4-5 plats différents et partageant un ensemble de tables. Le système est assez sympa puisque chacun peut ainsi commander son plat dans un style différent (beaucoup de chinois, de l’indien et du malais principalement), et l’on mange tous ensemble. Vu les prix pratiqués, autant dire que ce n’est encore pas ce semestre-ci que je vais parfaire mon habileté culinaire légendaire.

Je n’ai pas encore passé de WE à Singapour, profitant d’un début sans doutes un peu plus light au niveau des cours pour filer voir les pays environnants (je suis certain que la plupart d’entre vous se faisaient beaucoup de soucis pour moi à ce niveau là). La Malaisie avec Malacca, la ville coloniale et une petite île perdue un peu au sud, la Thaïlande avec la région de Phuket et Koh Phi Phi et leurs plages absolument paradisiaques ainsi que leurs fonds marins et faune aquatique exceptionnelle (on a l’impression de nager dans un aquarium, entouré de poissons plus fous les uns que les autres) . Objectif Indonésie ce WE pour notre WE d’intégration… là, il faut bien s’organiser pour aussi caser les cours de chinois (hilarants, dans un classe de primaire, sur des chaises en plastique trop petites, à répéter ce qu’une prof chinoise nous déballe), et de “Asian Economics”.

Pour ceux qui ont besoin de se faire mal en regardant les plages de sable fin pendant leurs stages, il y a un lien vers les photos en haut de page.

Sinon mon appart chinois vous attend de pied ferme… les premières nuitées sont déjà réservées, n’attendez pas que ça soit complet !

Bise à tous et à toutes, et n’hésitez pas à m’abreuver de nouvelles, ça fait toujours plaisir !
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Benjamin

La barque que l’on retient au port n’apprend pas à naviguer. Laissons-la donc prendre le large… [Jean Maër]

Chère Maman, Cher Papa,

Ici, à Singapour, tout va bien. Mes camarades de classes sont gentils et les professeurs aussi. Je travaille beaucoup et n’ai pas beaucoup de temps pour aller jouer dehors. Si seulement je pouvais avoir des WE de 4 jours de temps à autres !

Ainsi, je pourrai aller à Koh Phi Phi et Phuket, célèbres pour leurs plages de rêve. J’irai ainsi en bateau à Koh Phi Phi, serai ébloui par les eaux bleues turquoises et les plages magnifiques. Je marcherai avec des amis autour de l’île, et on pourrai se raffraichir dans les eaux à 25°C tout en profitant de nos masques et tubas pour se prendre pour le Commandant Cousteau en nageant au milieu de poissons de toutes les couleurs et toutes formes. Il faudrait faire attention car on brûle rapidement sous de telles latitudes et dans des eaux si transparentes. Heureusement qu’il y aurait des palmiers et cocotiers pour se mettre un peu à l’ombre.

Et puis on pourrait aussi retourner sur Phuket, y louer des scooters et partir pour deux jours à la découverte de la conduite à sensations thaïlandaise. Bien sûr on éviterai de rouler sur l’autoroute de jour, puis de nuit, puis dans un chemin minuscule au milieu de la jungle, on pourrait trop facilement se perdre ou alors perdre un acolyte. On s’arreterai de temps en temps pour une petite session de plongée en apnée, il parait que les coraux y sont magnifiques et que la faune aquatique du coin est l’une des plus riche du monde. Il faudrait également visiter quelques temples et y croiser les moines en robe orange.

Je ne parle pas de la nourriture Thaï qui est, m’a-t-on dit, absolument excellente et tellement plus fine que la plupart des plats chinois que l’on a à Singapour.

Mais il y a mes études, et j’ai dû me contenter de faire quelques photo-montages pour avoir l’impression de voyager un peu le WE dernier. Vous pouvez les voir ici.

Gros baiser affectueux, je retourne à mes leçons.

Votre fils Benjamin.

Quand le plafond c’est la surface, et que les comparses sont des poissons, Dieu que le monde est beau.

Il n’a pas fallu très longtemps pour que l’envie de tater un peu la région environnante me prenne.
Direction donc en ce second WE asiatique pour Malacca, en Malaisie. Quelques heures de bus nous amènent à la ville coloniale. Première soirée parmis les lampions rouges de Chinatown et les concours de karaokés qui envahissent la ville en ce Vendredi soir. Aïe aïe, oreilles sensibles, éviter de passer par là… C’est faux, c’est kitsch, c’est chinois.

Le lendemain, les sirènes de Pulau Besa, petite île paradisiaque nous appellent. Un taxi et un coup de bateau plus tard, et nous voilà sur les plages de sable fin, avec cocotiers et palmiers de carte postale, eaux bleues et soleil de circonstance. L’île abrite un complexe hotelier abandonné il y a quelque mois parce que non rentable. Nous sommes donc les seuls touristes de l’île et on n’est pas génés par le monde. Pour complèter le tableau d’eaux bleues, rochers, fleurs et palmiers, les noix de cocos trouvées en route nous permettent de boire un coup de casser la croute. La dure vie en fin de compte comme vous pourrez en juger par les photos.

Le dernier jour visite de la ville portuguaise puis hollandaise puis anglaise puis malaise… bref, on ne sais plus trop quelles sont les influences de certains batiments. Des temples taoistes avec un petit coin bouddhiste (quitte à avoir plusieurs dieux, autant en avoir un peu plus en prime, ça ne peux qu’améliorer la protection) ; et puis c’est le retour.
Bilan :
- des coups de soleils (c’est ça de faire les malins torses nus au niveau l’equateur)
- 30 euros en comptant transport / logement / nourriture
- les noix de coco c’est pas facile à ouvrir sans en perdre tout le lait et sans machette (pour imaginer comment on s’y est pris, pensez à des homme de néenderthal essayant de casser une noix de coco sur un rocher en toute finesse).

Les photos du WE

Ni Hao les enfants

Me voilà tout frais et moulu débarqué à Singapour.

A l’arrivée, la bouffée d’air chaud et humide nous rappelle que l’on débarque en Asie. Puis trajet en MRT (le métro/RER tout moderne d’ici) qui m’emmène à ma toute nouvelle coloc… et oui, vous avez bien vu, première dans les annales Benjaminennes, j’ai un logement qui m’attend à mon arrivée !!! Du jamais vu ! Bon, je vais l’avouer tout de suite… ce n’est pas moi qui ai trouvé mon logement mais mon logement qui m’a trouvé, par le truchement d’un coup de fil providentiel reçu sur les pistes de ski pendant mon interlude français. Moi qui pensais profiter de la sûreté de la ville pour me faire ma première expérience de SDF ; c’est raté.
Colocation où nous sommes 5 dont 4 que je ne connaissais pas (autrement dit, je ne me connaissais que moi-même). Tour d’horizon des personnes ayant la chance de partager ma salle de bain et ses cafards et ses lezards : Houda, ex-Googleuse ; le hasard fait décidément bien les choses, Raphaëlle, Lauriane et Thomas.
Que du beau monde je vous dit !

On est dans un appart bien chinois, un poil vieillot mais on lui refait une beauté dès qu’on trouvera le temps. On a un salon immense, donc logement assuré pour qui frappe à la porte.

Pour ce qui est du décor ambiant : des chinois, des tours en verre, des arbres qui semblent tout droit sortis du livre de la jungle sauf qu’on est en pleine ville, des restaurants partouts et des magasins à tous les endroits ou on n’a pas encore mis de restaurants.
Un système de bus assez efficace, une belle tour en verre dans laquelle est nichée l’essec (au 13ème étage… ça porte bonheur).
Pour ce qui est de la nourriture, tout se passe soit dans le bas des HLM où se trouvent des food courts, dizaines de petites échoppes vendant chacun 3 ou 4 plats différents, ou bien dans un des 10000 shopping malls de la ville, chacun ayant son propre food court également. La nourriture est vraiment bonne est variée (enfin pour le moment…. je ne garantie rien d’ici quelques mois quand j’en aurai bien marre de manger des nouilles ou du riz matin midi et soir).

Climat vraiment chaud et bien bien humide, avec pluies diluviennes de temps en temps histoire de rafraichir un coup et de rajouter encore un peu d’humidité. Autant dire que la tenue de boulot pour les 6 prochains mois, c’est short et tongs (Télétong !).

Sinon, j’ai commencé les cours et peut-être qu’il faudra bosser en semaine si je veux bien profiter des WE… premier cours de chinois vraiment hilarant, il faudra que je fasse un film pour vous montrer le tableau (15 etudiants dans une classe de maternelle avec chaises en plastiques, bureau nains etc à répéter ce qu’une chinoise chinoise dit… la prof ne parle qu’à moitié anglais, les explications sont parfois folklo !).
Je n’ai pas encore trop trop eu de temps devant moi pour visiter … à part le le Jardin Botanique et ses belles orchidees donc la suite plus tard…