Trekiteasy

Salut les indiens,
J’espère que tout roule dans votre tippee, et que, si rentrée il y a eu, celle-ci s’est bien déroulée… this radio Benny the Kid, in direct live from the far far West. Je continue tranquillement mon bout de chemin ici chez les cowboys siliconés. Plus de détails dans les articles suivants.
Le résumé ici.

Au programme des derniers mois :
* Los Angeles, Hollywood, le strass et les paillettes, les diverses plages de Malibu et autres Beverly Hills… je comprend enfin pourquoi j’ai perdu une partie de ma jeunesse en ne regardant pas Alerte à Malibu ! Des paysages de surfeurs, de palmiers et de sable chaud. Beaucoup coup moins de silicone que je n’aurai espéré (pour le folklore maman, pour le folklore uniquement !). San Diego aussi, à la frontière mexicaine, son soleil et une ville sympa. Et puis remonté depuis tout là bas jusque San Francisco (en passant par divers endroits, Santa Barbara, Monterrey, Santa Cruz), 1200km plus haut, en longeant la côte Pacifique. Je comprend maintenant pourquoi l’amérique est associés au mot Road Trip.

* Yosemite-le retour avec un peu plus de temps passé du côté de ces magnifiques falaises granitiques. Des sequoias, des écureuil, des lacs et des rivières, et de magnifiques montagnes, objets de fantasmes pour tous les grimpeurs de la planète. Je me contenterai d’un “petite” balade à pied… qui m’amènera en haut du fameux Half Dome… magnifique.

* WE de perdition du côté de Las Vegas. Le tour du monde en une après midi. De notre hôtel, en forme de chateau à la Disneyland-style, en passant par les palaces les plus fous, les pyramides du casino Luxor, les gondoles dans les canaux du Venice, le parc d’attration faisant le tour des grattes-ciels du casino NewYork-NewYork… et on fini aux pieds de la tour Eiffel devant le Paris. Le tout entouré de publicités pour show sexy dans le crépitement des machines à sous, et en contemplant les joueurs sur-excités autours des tables de poker et de roulette. Bon… je n’ai pas franchement fait fortune, mais ne suis pas rentré chez moi en slip non plus.

* La Love Fest a sévie à San Francisco ce WE… Une love parade à la san franciscaine qui traverse toute la ville avant de finir dans un parc devant l’hotel de ville. Semelles compensées, bas résilles, chapeaux de cowboys, soutiens gorges en or qui brille, guêtres en poils de mamouth rose, patins à roulette, clowns punks, filles en minijupes utilisant des échasses pour se déplacer, le tout au son des dizaines de camions/chars technos plus fous les un que les autres. Une catharsis urbaine plutôt marrante à voir.

* Et pour complèter ce WE open-mind, je suis allé aujourd’hui au RDV cuir de la ville, en plein centre ville, sous le soleil d’automne. Là pour le coup c’était un peu hard. Tenues que je n’aurais jamais imaginé… et faune en pantalons cuir et moustaches à la Freddy Mercury… je ne m’étendrait pas là dessus. C’était une expérience ! Bien content d’y avoir été accompagné… on sert les fesses dans ce genre de choses (au propre et au figuré). Ah la la, la San Francisco touch… elle en a des facettes qu’on ne soupçonne pas toujours ! Mais je crois qu’après avoir vu ça, je vais être beaucoup moins choqué par n’importe quelle tenue.

Bon, comme d’habitude, je suis preneur de news, si vous voulez me parler de votre dernière acquisition en cuir, je suis maintenant beaucoup plus au courant de se qui se fait… j’avais de sérieuses lacunes. Et sinon, vous pouvez aussi me parler de votre stage où de votre chef qui est un con, de vos diners du mercredi soir ou de vos histoires de grosses patates et de Willy Waller.

Allez, je vous laisse à vos écrans chéris.
La bise aux moustachus !
–
Benj
PS: ne me demandez pas pourquoi ce titre… je ne saurai pas vous répondre.

Etre ouvert, il arrive un moment, où c’est en fait juste essayer de ne pas être trop fermé.

Suite du WE open-mind direction la Folsom Street Fair… et ce coup-ci… c’est too much. La Folsom Street Fair, c’est le rendez-vous “Cuir” de San Francisco. Vous, Cuir ? C’est un peu extrème, pantalons en cuir, torses nus et velus, casquettes de policier, chaines, et comportements plus que suggestifs en pleine rue, en plein jour… et je m’auto-censure très largement… c’est vraiment hard. Ceux qui en veulent plus rechercherons sur le net. Je n’ai jamais vu ça de ma vie et ne suis pas vraiment sûr de recommencer de si tôt cette expérience… intéressante. On s’est finalement bien marrés devant tout ce monde… étrange et étranger. Ci joint, une des photos la plus montrable de l’après-midi.

La Love Fest c’était chocking ? Que nenni, envoie du cuir Freddy !

Je ne pouvais pas passer à côté d’une des figures emblématiques de San Francisco : la communauté gay et lesbienne.
Ce samedi, la Love Fest traversait la ville en un défilé avant de se rassembler sur la grande place de l’Hotel de Ville et terminer au bout de la nuit au son des différents chars-DJ.

Je crois que les mots me manquent pour décrire ce… bordel ambulant. Des vêtements on ne peut plus déjantés, des personnes dansant toute la journée sur et devant les différents chars de la parade, du fluo, des piercings, des soutiens-gorges auxquels le mot de pigeonnant ne conviendrait plus, des beaux gosses torses nus et épilés ou de moins beaux gosses tout simplement tout nus… peut importe, c’est Love ce WE ! Tout celà au son techno / house / hiphop, selon le DJ, les chars sont à 15m les uns des autres et rivalisent tous pour faire le plus de bruit et avoir le plus de personnes dansant devant chez eux. On en a un peu plein les oreilles !

Les photos seront sans doutes un tout petit peu plus parlantes… mais n’en déplaise à certains, on s’est bien marrés, passant toute l’après midi à perdre et retrouver les copains dans la foule ou à discuter avec n’importe qui (tiens… au hasard, cette jeune donzelle aux cheveux rouge, minijupe verte fluo, des semelles compensées de 12m de haut et aux 15 percings sur la joue droite…. charmante.) et à danser comme des fous sur ces musiques qui sont toutes pareilles pour moi, mais qui ont l’air de soulever les foules (hum… ou est-ce alcool, marie-jeanne, et autres substances plus ou moins licites qui jouent un rôle là dedans ?… sans doutes un peu des deux).

On a l’impression d’assister à une catharsis géante de cette société complètement divisée au niveau des moeurs, les USA VS San Francisco. Ici, tout le monde porte tout ce qu’il a toujours rêvé porter une fois dans sa vie, sort le string en peau de léopard, le chapeau de cowboy rose, et la guirlande autour du cou… et on se lache ! La partie non censurée des photos pour les petits curieux : http://trekiteasy.free.fr/photos/#2007_09_29_Love_Fest

Oh my God ! Chocking !

Las Vegas, me voici !
Après le WE dernier plutôt propre à la contemplation de dame nature, ce WE me permit de me pencher un peu plus sur un des extrèmes de cette société américaine : Las Vegas / Sin City, la ville des jeux, des casinos plus fous les uns que les autres et des plaisirs charnels (but “what happens in Vegas, stays in Vegas“).

Arrivée dans notre hotel chateau, un des nombreux casinos fous bordant le Strip, epicentre du jeu. Temple egyptien, reconstitution de Paris, de New York ou de Venise, Ile aux Trésors ou jungle amazonienne… aucun décor n’est trop fou pour attirer le joueur. Le tout dans un crépitement incessant de machines à sous, avec les cris des gagnants aux tables de roulette. Nous ne pouvions pas passer ici sans y laisser quelques plumes, aussi nous jouons quelques dollars le premier soir, histoire de tater le terrain. Je perd tout pour ma part… et Filipe, et de mes compagnons de voyage gagne 90 dollars avec sa mise de 25 cents ! Bon début !

Cette ville est l’incarnation du too much américain. Des buffets “all you can eat“, des limousines en veux-tu en voilà, des machines à sous avec comme mise minimum $1000, les tenues les plus indécentes du monde (non, non, tout nu c’est finalement relativement décent).
Beaucoup de marche pour découvrir tous ces casinos, véritables villes, fouler les moquettes de luxe, trouver de l’argent oublié dans les machines, voir différents spectacles proposés par les casinos, et trouver 1000 prétextes pour rentrer sur les rotules à 4h du matin tous les soirs.

C’est également impressionnant de voir toutes grosses mégères américaines prenant racine devant leur machine en prenant l’air de réfléchir à leur stratégie… Eh ! Mémé ! Tu n’as pas 10 000 choix, tu appuies sur le bouton, tu attend que les symboles tournent et tu vois que tu as perdu, on ne te demande pas non plus de faire l’intellectuelle ! En soirée, c’est plutôt ambaince jet-set et robes de soirée.

On y passera deux jours… c’est suffisant !
Par ici les photos censurées : http://trekiteasy.free.fr/photos/#2007_09_23_Las_Vegas

Il y a quelques semaines, après avoir traversé un peu rapidement le Yosemite Park, j’avais laissé entendre que j’y retournerai très probablement… et ce WE me donne raison ! Départ Vendredi en fin d’après midi avec Valey, un nouveau Googler russe que je ne connaissais pas, direction le fameux parc national aux légendaires falaises de granite. 5h de route pus tard, une pizza dans l’estomac et au lit pour une courte nuit.

Samedi, lever 5h du matin pour entammer une classique du parc, l‘ascension du Half Dome. 4h de montée magnifique entre cascades, sequoias, rivières et falaises comme seul Yosemite sait faire, nous amènent au pied du dernier tronçon de l’itinéraire : l’ascension à proprement parler du Half Dome (je ne reviendrai pas sur le pragmatisme des américains au niveau de la toponomie des lieux : le Half Dome est bel et bien un demi-dôme… aucune surprise… mais impressionnant tout de même).

Le dernier tronçon, disais-je : 200m de paroi de granite à 45°. Deux cables et quelques installations sont là pour faciliter la montée. Mais c’est tout de même bien impressionnant, surtout en considérant le nombre de personnes, parfois totalement inexpérimentées, qui s’engagent là dedans. On se croise entre les deux cables. Les personnes sujettes à la peur du vide bloquent tout le monde, on fait la queue en s’accrochant à un cable au milieu de la paroi et sans être assurés… le pied quoi.

Par contre, une fois en haut, c’est les congratulations à l’américaine, on se tappe dans les mains même quand on ne se connait pas du tout, “well done ! awesome ! you made it !”, faux-cul quand tu nous tiens (oups… laisserais-je transparaitre quelques sentiments vis à vis de cette société ?).

La vue du sommet vaut vraiment son pesant de cacahuètes, vue à 360° sur ce parc magnifique et les immenses parois de granite qui font rêver des milliers de grimpeurs de par le monde. Awesome, très très belle classique… qui souffre de sa beauté et est un peu trop courue (comme toute jolie demoiselle se montrant trop facilement accessible). On en prend la mesure en redescendant par les cable lorsque l’on voit une queue d’une centaine de personnes souhaitant monter… le départ tôt le matin est plus que recommandé !

Une fois encore les photos sont plus parlantes et vous épargneront le récit de la descente et du retour : http://trekiteasy.free.fr/photos/#2007_09_15_Half_Dome

Une falaise ? C’est une mur infranchissable.
Ou bien la première marche vers les cieux.
A chacun de choisir sa version préférée.

Aujourd’hui, au cours de ce WE estampillé “repos”, je profite de ma présence sur San Francisco pour faire les visites touristiques que je n’ai pas encore eu l’occasion de faire jusqu’à présent.
Ce Dimanche, direction Alcatraz, la fameuse prison sur son rocher au milieu de la baie. Je retrouve un petit camarade de classe (Rémi Trang pour les initiés) pour cette visite finalement pas si mal que ça. Sous l’effet de substances sans doutes illicites ingurgitées juste avant l’embarquement (du Dreamerz : “Good day ? Have even a better night ! (Please drink Dreamerz only just before going to sleep. May cause sleepiness etc. etc.)” dixit l’emballage), nous voilà équipés de nos audioguides pas trop mal à entendre parler de ce fameux “Rock” et la prison d’Al Capone, de ses quelques prisonniers échappés et autres mutineries.

On y apprend aussi qu’il a été récupéré par quelques irréductibles indiens après son abandon par les autorités pénitentiaires. Après-midi hautement culturelle donc, où nos cerveaux surpuissants (et Ô combien sexy ) n’ont pas forcément fait de zèle mais s’est pas mal détendus les zygomatiques également avant d’entamer respectivement une semaine de conférences pour l’un et une semaine de boulot desormais classique pour l’autre.

Les photos : http://trekiteasy.free.fr/photos/#2007_09_08_Alcatraz

Labor Day ! Et comme son nom ne l’indique pas, pas de travail aujourd’hui ! Et un WE de trois jours à remplir.
Alors opération voiture de location avec un ami portuguais, un maillot de bain et deux caleçons et Let’s hit the road pour trois jours en impro totale sur les routes californiennes !.

Vendredi soir, route jusque Los Angeles où nous arrivons assez tard dans la nuit après 6h de route… sans carte, ce qui n’est pas très malin vu la pauvreté de leur signalisation et le nombre d’autoroutes, de sorties et de bretelles qui sillonnent cette ville.

Samedi – Los Angeles, Hollywood, et tout le bataclan !
Découverte de cette ville absolument gigantesque, le fameux Hollywood Boulevard et ses étoiles de star (spécial dédicace Chlimounet cf. photo), les voitures de sports en veux tu en voilà, quelques résidences de star sur Beverly Hills, un plongeon du côté de Malibu Beach… ça va, on a bien donné dans le cliché, et j’en regrette ma faible connaissance des séries B américaines.

Puis re-direction le Sud pour 2h environ sans compter les pauses obligatoires pour les plongeons salvateurs sur les grandes plages de sable blanc croisées en route. Arrivée dans la soirée sur San Diego où je retrouve deux amis de Télécom (Jérémie Corbier et Thomas Villaren pour les initiés). Soirée dans cette ville qui à l’air super sympa. Une vie nocturne bien active et fond de l’air plutôt plus chaud que sur San Francisco. Des filles toutes blondes platines aux dents blanches et grosses lunettes… ça fait un peu peur de voir ce modèle de série partout pareil. Le clonage humain, ça existe… si, si ! (Et si vous voulez rire un coup, completez le stéréotype par cette vidéo brillante de Miss South Carolina).

Dimanche – San Diego and Santaaa Barbaaaraaaaaa
Matiné dans San Diego à voir un peu la ville et sa jolie baie, tenter d’y voir des belles vagues en ce pays de surfeurs et un plongeon ou deux histoire de profiter de l’eau plus chaude que du côté de San Francisco. Cette ville a vraiment l’air sympa !
Et c’est encore quelques heures de voitures le long de la côte qui nous rameneront à Malibu (je n’ai pas vu Pamela… zut !), puis à Santa Barbara. Cette dernière est une très jolie petite ville avec bâtiments de style espagnols… ça change de la tentaculaire Los Angeles ! Et l’université au bord de l’eau n’a pas l’air trop mal.

Lundi – Big Sur
Et remontée via la magnifique route de côte Lundi. Beaucoup d’heures de route au soleil, avec l’Océan 50m plus bas… on a vu pire. Avant de rentrer dans notre San Francisco d’accueil, frais et dispos pour reprendre le boulot Mardi.
1300 miles (plus de 2000km) dans le WE, mais la route faisant partie de la visite en soit, ça passe bien…. et comme ça j’ai de belle marques de bronzage à la “camioneur”. Chic !
Quelques photos sont ici : http://trekiteasy.free.fr/photos/#2007_09_01_RoadTrip_SF_LA_San_Diego